Dans une lettre rendue publique la semaine dernière, Annie Thébaud-Mony, qui a refusé cette distinction, remercie chaleureusement la ministre et précise les raisons de son refus : la chercheuse souhaite ainsi dénoncer l’« indifférence » qui touche la santé au travail.
Dans sa réponse, Cécile Duflot exprime son profond respect de l’engagement déterminé et désintéressé de Mme Thébaud-Mony. Les raisons avancées par la chercheuse pour expliquer son refus sont d’ailleurs précisément les mêmes que celles pour lesquelles la ministre avait souhaité lui décerner la plus haute distinction de la République.
Pour cette première promotion, la ministre de l’Egalité des territoires et du Logement a en effet voulu mettre en lumière certaines personnalités dont l’engagement au service de l’intérêt général n’a jusqu’à présent été que trop peu reconnu. Pour Cécile Duflot, la question de la qualité sanitaire du cadre de vie est essentielle, comme elle l’a déjà indiqué aux professionnels du logement qu’elle a rencontrés et devant les parlementaires lors de ses auditions au Sénat et à l’Assemblée nationale. Cécile Duflot a également accepté la rencontre proposée sur ce thème par Annie Thébaud-Mony, un entretien devrait avoir lieu à la rentrée.
A lire :
- Le courrier adressé par Annie Thébaud Mony
- La réponse de Cécile Duflot